Une femme mozambicaine condamnée à 23 ans de prison pour avoir tué sa belle-fille de 11 ans avec de la glace empoisonnée pour contrarier sa mère

La Haute Cour de Mpumalanga, à Mbombela, en Afrique du Sud, a condamné une Mozambicaine de 37 ans à 23 ans de prison pour le meurtre brutal de sa belle-fille de 11 ans, Jennifer Gumbi.

Clara Masinga a été condamnée le mercredi 15 octobre 2025 après avoir plaidé coupable de meurtre avec préméditation.

Masinga entretenait une relation avec le père de la défunte, Rodgers Gumbi, et vivait avec lui à KwaMhlushwa, section de Phosaville, dans le district de Malelane.

En mars 2015, Masinga a envoyé l'amie de la défunte la chercher à son domicile pendant qu'elle attendait à distance. Au retour des filles, Masinga a demandé à sa belle-fille de l'accompagner chez elle, prétextant qu'une connaissance souhaitait lui acheter des vêtements.

À son arrivée, Masinga a appelé son complice, qui est resté avec l'enfant pendant qu'elle se rendait dans une épicerie voisine pour acheter de la glace et du poison à rats.

Masinga et son complice ont ensuite écrasé le poison et l'ont mélangé à la glace avant de le donner à l'enfant.

Jennifer est décédée plus tard après avoir consommé la glace empoisonnée, et son corps sans vie a été retrouvé dans un fossé peu profond près de la rivière Mlumati.

Une enquête policière approfondie a ensuite conduit à l'arrestation de Masinga.

Devant le tribunal, Masinga a reconnu son comportement illégal et a conclu un accord de plaidoyer et de peine avec l'État en vertu de l'article 105A, qui a été accepté.

Dans sa plaidoirie, elle a révélé que son mobile pour tuer l'enfant était de contrarier la mère biologique de la victime.

Lors de la procédure de détermination de la peine, l'avocat général Senzo Zindela a soutenu que Masinga avait tué un enfant innocent sous l'influence d'une autre personne et avait profané le corps en versant de l'eau bouillie dessus pour garantir la réussite de son plan.

Il a exhorté le tribunal à prononcer une peine à la mesure de la gravité du crime.

En prononçant sa sentence, le juge Vukeya a condamné la multiplication des cas de violences conjugales et les meurtres de femmes et d'enfants en Afrique du Sud.

Le juge a souligné que Masinga avait tué un enfant innocent par animosité envers sa mère et qu'aucune peine ne pourrait jamais restaurer la vie perdue.

Cependant, le tribunal a estimé que des circonstances impérieuses justifiaient une dérogation à la peine minimale prescrite et a donc prononcé une peine d'emprisonnement ferme de 23 ans.

Masinga a également été déclaré inapte au port d'une arme à feu.

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