Pourquoi le refus de maintenir le contact avec un ex-partenaire est-il souvent perçu comme « mesquin » et « immature » ?

Surtout si c'est lui qui a pris l'initiative de la rupture et que vous ne le souhaitiez pas ? Je suis presque sûre que d'autres facteurs entrent en jeu, mais je vais me contenter d'un exemple.

Je viens de rompre avec un garçon qui était mon tout premier petit ami (du moins, c'est ce que je croyais). C'est une longue histoire, donc je ne vais pas entrer dans les détails, mais cela fait plusieurs années que nous nous connaissons. Durant les années qui ont précédé la rupture, il m'a beaucoup maltraitée verbalement et psychologiquement. Je n'ai absolument rien fait de mal, j'ai simplement été une femme bien, tout ce que les hommes recherchent chez une femme. Il m'a dit que je n'étais pas son genre, qu'il n'avait jamais été attiré par moi, qu'il ne m'aimait pas et ne m'avait jamais aimée. Il m'a même traitée d'enfantine et d'égoïste parce que je refusais une simple « amitié » après notre histoire d'amour.

On a tendance à banaliser des comportements très irrespectueux, manifestement inappropriés dans une relation. Je comprends que chacun soit différent et ait ses propres opinions et limites concernant ses relations et son mariage. Mais pourquoi ne pas respecter les limites des autres, simplement parce qu'on ne les accepterait pas soi-même ? Par exemple, rester ami avec un ex serait aujourd'hui perçu comme un signe d'insécurité ou d'immaturité, car il s'agit de ne pas vouloir maintenir le contact avec une personne avec qui l'on a eu une relation sexuelle.

On critique souvent ceux qui refusent la friend zone, les qualifiant d'« enfantins », de « mesquins » et d'« égoïstes ». Mais est-ce vraiment par mesquinerie ou par souci d'établir des limites ?

https://kingofkongoblog.com/