31 Octobre 2025
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Selon l'historien royal Andrew Lownie, le prince Andrew aurait fait venir 40 prostituées dans son hôtel cinq étoiles en Thaïlande en seulement quatre jours.
Lownie affirme que l'ancien duc d'York a fait escorter ces femmes jusqu'à sa chambre d'hôtel lors d'une visite officielle à Bangkok pour les célébrations de l'anniversaire du roi de Thaïlande, un voyage qui aurait été financé par les contribuables britanniques.
Il allègue que ces visites ont été « facilitées par des diplomates et d'autres personnes », suggérant ainsi que le comportement d'Andrew a été toléré par des membres de son entourage officiel.
À l'époque, Andrew était représentant spécial du Royaume-Uni pour le commerce et l'investissement internationaux, poste qu'il a occupé de 2001 à 2011. Cependant, selon Lownie, le prince Charles de l'époque avait déconseillé cette nomination à l'ancien Premier ministre Tony Blair, l'avertissant qu'Andrew « ne ferait que courir après les femmes et jouer au golf ».
Dans son ouvrage intitulé « L'ascension et la chute de la Maison d'York », Lownie décrit comment le prince Andrew insistait pour séjourner dans des hôtels de luxe plutôt que dans les ambassades lors de ses voyages à l'étranger, prolongeant souvent ses visites officielles de deux semaines de séjours privés.
L'ancien député conservateur et envoyé spécial pour le commerce, Paul Scully, a déclaré à Times Radio qu'Andrew avait privatisé presque un étage entier de l'hôtel Mandarin Oriental de Bangkok lors d'une visite pour les funérailles du roi de Thaïlande, un séjour qui aurait coûté environ 50 000 livres sterling.
Ces allégations surviennent alors que Buckingham Palace entame les démarches officielles pour déchoir Andrew de ses derniers titres officiels et l'expulser de Royal Lodge à Windsor.
Lownie affirme également que le prince a utilisé son rôle d'envoyé spécial pour le commerce non seulement à des fins personnelles, mais aussi pour développer ses relations d'affaires privées, notamment en organisant des rencontres en Chine pour son associé David Rowlands et en l'aidant à obtenir une licence bancaire au Moyen-Orient.
« Un silence complice entoure toujours les agissements d'Andrew en tant qu'envoyé spécial pour le commerce », a déclaré Lownie, ajoutant que les documents officiels de ses dix années de mandat n'ont toujours pas été rendus publics.
S'adressant à Sarah Vine, Lownie a critiqué la conduite d'Andrew et son impact sur la monarchie, affirmant : « Si Andrew avait fait l'objet d'un examen rigoureux durant son mandat d'envoyé spécial pour le commerce, certains de ces problèmes auraient pu être évités. »
Il a conclu que le membre de la famille royale, désormais déchu, jetait le discrédit sur l'ensemble de l'institution et qu'il méritait d'être sanctionné.

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